La direction du TEC Charleroi a déploré vendredi après-midi le mouvement de grève qui touche plusieurs dépôts de la région depuis le début de la matinée. La direction dénonce "ce genre d'actions qui n'a été préavisé et qui a causé beaucoup de désagréments pour la clientèle", a estimé Véronique Benoît, directrice commerciale du TEC Charleroi.
"Nous ne sommes pas d'accord avec le motif du mouvement", a ajouté Véronique Benoît.
Les syndicats avancent une agression survenue le 20 mars dernier dans la région. Ce jour-là, un bus de la société aurait été la cible de jets de pierre, affirment plusieurs agents. Une des vitres du bus aurait été cassée mais l'incident n'aurait fait aucun blessé. La direction parle elle d'une "altercation" entre un chauffeur et un motard.
La direction assure par ailleurs que la procédure a été respectée avec l'envoi de contrôleurs sur les lieux de l'incident. Le permanent CGSP affirme n'avoir été informé des faits que jeudi au cours de la manifestation organisée à Bruxelles.
Une réunion s'est tenue vendredi entre la direction et les organisations syndicales. Cette concertation n'a rien donné, d'après la directrice commerciale.
Le mouvement de grève lancé vendredi matin touche le dépôt de Montignies-sur-Sambre (où 6%des lignes roulent), de Jumet (20%) et celui de Nalinnes (40%). Celui d'Anderlues n'est pas concerné. (belga/chds)
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Dimanche 27 mars 2011.
D'après un commentaire qui vient d'être posté sur notre blog (visible en dessous de cette article) il s'agirait non pas de jets de pierre mais de trois impacts (balles, ...) sur la vitre arrière d'un des bus du TEC Charleroi.
Source: 7/7.be
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